Les animaux en voie de disparition, un impact direct sur la crise du Coronavirus 🐘
- collegelapeyroua
- 15 avr. 2020
- 3 min de lecture

Pour ce nouvel article du jour, nous avons décidé de parler des espèces en voie de disparition et de l'impact que ça a engendré sur la crise Coronavirus que nous vivons ensemble actuellement.
En 2018, l'organisme WWF (World Wild Fund for Nature) a publié un rapport très alarmant sur les espèces disparues. 🐅
En effet, en moins de 50 ans 60% des animaux sauvages ont disparu de la Terre.
La surexploitation des ressources et activités agricoles sont les causes principales de cette disparition. 🌾
Pourtant, les décideurs ne semblent pas avoir pris conscience de la gravité de la situation. Ni les accords de politique internationale ni les résultats des recherches fondamentales n’ont permis d’arrêter l’appauvrissement de la biodiversité.
Il nous faut être plus ambitieux afin de non seulement mettre un terme aux pertes, mais aussi d’inverser la courbe du déclin de la biodiversité. Car sans la nature, nous ne savons pas si l’espèce humaine pourra continuer à prospérer. 🌏
Aujourd'hui, parmi la longue liste d'animaux sauvages menacés, vous connaissez sûrement :
Le Tigre, avec déjà quatre espèces de tigres qui n'existent plus...

La Tortue luth

L'éléphant de Sumatra

L'Ours Blanc

La Baleine franche de l'Atlantique nord

Le papillon monarque

L'aigle royal

Cependant si nous arrêtons de puiser dans les ressources de la Terre en changeant notre manière de consommer, nous pouvons faire des miracles et sauver ces espèces qui sont actuellement sur la liste rouge des animaux en voie de disparition. 🐘
Aujourd'hui encore, nous constatons que la crise du Coronavirus actuelle a un lien direct entre le rapport que possède l'Homme avec les animaux.
Il y a quelques jours de ça, le journal C NEWS a publié un article qui reprend ce qu'a déclaré Jane Goodall, 86 ans, primatologue britannique qui a voué sa vie à la défense des animaux, notamment les chimpanzés, et de l'environnement. 🐒
Selon elle, c'est notre mépris pour la nature et notre manque de respect pour les animaux avec lesquels nous devrions partager la planète qui ont causé cette pandémie du Covid-19, qui avait été prédite de longue date. Car à mesure que nous détruisons, par exemple la forêt, les différentes espèces d'animaux qui l'habitent sont poussées en proximité forcée et des maladies passent d'un animal à un autre, et un de ces animaux, rapproché par force des humains, va probablement les infecter.
Ce sont aussi les animaux sauvages chassés, vendus sur des marchés en Afrique ou en Asie, notamment en Chine, et nos élevages intensifs où nous parquons cruellement des milliards d'animaux, ce sont ces conditions qui donnent l'occasion aux virus de faire le saut entre les espèces vers les humains.
C'est une très bonne chose que la Chine ait fermé les marchés d'animaux vivants. C'est une interdiction dont nous espérons qu'elle deviendra permanente pour d'autres pays asiatiques. Mais en Afrique il sera très difficile de stopper la vente de viande de brousse, car tant de gens en dépendent pour leur subsistance.
Il faudra penser très attentivement à comment faire, car on ne peut empêcher quelqu'un de faire quelque chose quand il n'a absolument pas d'argent pour vivre ou faire vivre sa famille. Mais que cette pandémie nous apprenne au moins quoi faire pour en éviter une prochaine, il est temps d'apprendre de nos erreurs et tenter d'éviter de futures catastrophes.
Jane Goodall déclare qu'elle espère, comme nous tous d'ailleurs, que grâce au confinement plus de gens vont se réveiller, commencer à penser des façons dont ils pourraient vivre différemment leurs vies.
Nous devons comprendre que nous faisons partie du monde naturel, que nous en dépendons, et qu'en le détruisant, en fait, nous volons l'avenir de nos enfants.
Tout le monde peut avoir un impact chaque jour, si vous pensez aux conséquences des petits choix que vous faites: ce que vous mangez ; d'où ça vient ; est-ce que ça a causé de la cruauté envers les animaux; est-ce que ça provient d'une agriculture intensive, ce qui est le cas en général ; est-ce que c'est bon marché grâce à du travail forcé d'enfants ; est-ce que sa production a nuit à l'environnement ; avez vous pensé à marcher au lieu de prendre la voiture ; comment pourriez vous lutter contre la pauvreté, parce que les gens pauvres ne peuvent pas faire ce genre de choix éthiques, ils doivent faire ce qu'ils peuvent pour survivre, ils ne peuvent pas se poser ces questions sur ce qu'ils achètent, ça doit être le moins cher et ils abattront le dernier arbre parce qu'ils sont au désespoir de trouver de la terre pour faire pousser quelque chose à manger...
Ce que nous pouvons faire chacun dans notre vie dépend de qui nous sommes, mais nous pouvons tous faire une différence, tous. 🌍
Pour finir, voici une vidéo frappante que nous vous invitons FORTEMENT à visionner durant ce confinement, pour conclure cette article...
Victoria & Léa 🦋



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